Éli Arthaud & Jean Blanchard

Éli et Jean se retrouvent pour un projet alliant les formes de danses du bal traditionnel et des textes contemporains aux propos plutôt nostalgiques, amers et presque urticants. Des refrains harmonisés qui s’impriment facilement dans les mémoires et transforment les danseurs en danseurs/chanteurs.

L’Hôtel du Loup pendu (Jean Blanchard) — Valse.

1 — Au bout du quai des Yeux mouillés, au vieil Hôtel du Loup pendu

On peut partager l’amitié, le baume des âmes perdues


Refrain : Où sont les loups qui buvaient là, debout sur des tables bancales,

Où sont les loups qui chantaient là, dans des harmonies animales? 


2 — Et quand la vie vous y emmène, dans la musique et dans la joie

Venez donc passer la semaine, pour y chanter du Rollinat


3 — « De ses grands yeux chastes et fous, il ne reste pas un vestige 

Ces yeux qui donnaient le vertige, sont allés où nous irons tous » .*


4 — Au bout du quai des Yeux mouillés, où les larmes sont répandues 

Les nostalgies sont réveillées, au vieil Hôtel du Loup pendu


* Tiré  de « Les yeux morts », Maurice Rollinat.