Biographie - Le parcours
Les Thiaulins vers 1960. On voit Michèle Fromenteau à la vielle près de Roger Pearron. Je suis accroupi, au centre du premier rang.
Né près de Bourges, j’ai été initié dès l’enfance aux danses traditionnelles berrichonnes, à la culture de tradition orale et à la recherche ethnographique au sein des groupes d’Arts et Traditions Populaires Notre Berry et Les Thiaulins de Lignières.
Parti à Lyon pour des études, je me trouve au cœur du mouvement folk naissant, en co-fondant avec quelques amis le folk-club lyonnais La Chanterelle. J’apprends alors l’accordéon diatonique, le violon dans ses techniques traditionnelles, puis la cornemuse, et je suis dans le groupe La Bamboche dès sa première version en 1973. La Bamboche parcourt la France et l’Europe jusqu’en 1983. Pendant ces dix ans, j’ai sillonné avec des amis collecteurs le Limousin, l’Auvergne, les Combrailles, le Morvan et le Berry pour recueillir et enregistrer les témoignages des musiciens, chanteurs et danseurs de tradition orale de ces régions.
À leur contact irremplaçable, j’ai enrichi mon répertoire et perfectionné mes techniques de jeu. J’ai enregistré de nombreux disques, avec La Bamboche et d’autres groupes, ainsi que des albums solos.
Depuis 1973, au cœur de très nombreuses formations musicales, j’enchaîne les rencontres musicales, l’écriture, la direction d’ensembles, les concerts solos, avec une prédilection pour les activités d’enseignement, de transmission des répertoires et techniques instrumentales.
Mon frère René-Paul dit de moi : « Jean est très sympathique, bien qu’un peu tatillon »
Sur cette photo datée de 1960, on reconnait Roger Pearron, fondateur des Thiaulins de Lignières, Michèle Fromenteau , fondatrice des Rencontres Internationales de Saint-Chartier, Annette Blanchard, ma soeur, devant la partie blanche du drapeau tricolore, et moi-même , agenouillé au centre, en bas de la photo.