L'ensemble La Feuille à l'envers propose un répertoire de chansons coquines (mais pas grivoises), des répertoires traditionnels ou des chansons de fin de banquet composées du XIXe siècle aux années 1950. Sandrine Cormery, Évelyne Girardon, Patick Raffin et Jean Blanchard  mèlent leur voix dans ce bouquet de métaphores et( de sous-entendus.

Banjo ténor “Maybell Singerland”

Vue.generale 

Vue.generale.fond

Tete.mecaniques

Tete.mecaniques2

Tete.face

Etoiele.incrustee

Etoile.mecaniques

Etoile.mecaniques2

Chevalet1

Chebalet2

Fonc.ouvert1

Fond.ouvert2

Manche.jonction

Barre

Barre.fixation

Maybell.marque

Fixation.fond

Manche.reglage

Crochets

Crochets2

Codrier

Repose.bras

Cordier.marque

Cordier.ouvert

Cordier.ouvert2

Cordier.ferme

Repose.bras2

Fond.vis

Fond.vis2

Fond

Amené d’Afrique par les esclaves, adopté et modifié par appropriation culturelle par les  populations d’origine européenne aux États-Unis vers la fin du XIXe,le banjo ténor, ou alto, suivant l’accord en quinte des quatre cordes est d’abord dénommé tango-banjo, en association avec la propagation fulgurante de cette danse à cette époque. Ce type de banjo sera fabriqué à des dizaines de milliers d’exemplaires aux États-Unis, mais également en Europe jusqu’au début des années 1940. 

Ce modèle Maybell, fabriqué par Singerland à Chicago IL entre 1948 et 1929 est caractérisé par l’étoile incrustée de la marque. Le résonateur est fixé par une vis sur la barre intérieure. Cette barre porte le nom du modèle et la marque au fer : “Maybell” “Singerland”. Le cordier gravé “Grover patent Presto” est équipé d’un cache pivotant qui dissimule les attaches de cordes pour éviter d’accrocher la manche du musicien. Le chevalet en ébène comporte des pattes élargies, qui augmentent la surface de contact avec la peau. À la jonction de la barre intérieure et de la jante, un dispositif à vis permet le réglage de l’inclinaison du manche par rapport à la peau, et donc de la hauteur des cordes par rapport à la touche.


Découvrez l’étonnante histoire du banjo dans l’ouvrage : “Une histoire du banjo”, Nicolas Bardinet, ED Outre-Mesure 2003