Banjo ténor “Maybell Singerland”
Vue.generale
Vue.generale.fond
Tete.mecaniques
Tete.mecaniques2
Tete.face
Etoiele.incrustee
Etoile.mecaniques
Etoile.mecaniques2
Chevalet1
Chebalet2
Fonc.ouvert1
Fond.ouvert2
Manche.jonction
Barre
Barre.fixation
Maybell.marque
Fixation.fond
Manche.reglage
Crochets
Crochets2
Codrier
Repose.bras
Cordier.marque
Cordier.ouvert
Cordier.ouvert2
Cordier.ferme
Repose.bras2
Fond.vis
Fond.vis2
Fond
Amené d’Afrique par les esclaves, adopté et modifié par appropriation culturelle par les populations d’origine européenne aux États-Unis vers la fin du XIXe,le banjo ténor, ou alto, suivant l’accord en quinte des quatre cordes est d’abord dénommé tango-banjo, en association avec la propagation fulgurante de cette danse à cette époque. Ce type de banjo sera fabriqué à des dizaines de milliers d’exemplaires aux États-Unis, mais également en Europe jusqu’au début des années 1940.
Ce modèle Maybell, fabriqué par Singerland à Chicago IL entre 1948 et 1929 est caractérisé par l’étoile incrustée de la marque. Le résonateur est fixé par une vis sur la barre intérieure. Cette barre porte le nom du modèle et la marque au fer : “Maybell” “Singerland”. Le cordier gravé “Grover patent Presto” est équipé d’un cache pivotant qui dissimule les attaches de cordes pour éviter d’accrocher la manche du musicien. Le chevalet en ébène comporte des pattes élargies, qui augmentent la surface de contact avec la peau. À la jonction de la barre intérieure et de la jante, un dispositif à vis permet le réglage de l’inclinaison du manche par rapport à la peau, et donc de la hauteur des cordes par rapport à la touche.
Découvrez l’étonnante histoire du banjo dans l’ouvrage : “Une histoire du banjo”, Nicolas Bardinet, ED Outre-Mesure 2003