Musette de Joseph Béchonnet
Vue.generale
Boitier
Boitier.2
Boitier.detail
Boitier.fleur.en.pot
Boitier.feuilles.et.fleur
Boitier.coquilles
Boitier.fleur
Petit.bourdon.bouchon
Petit.bourdon
Boitier.arriere.decalcomanie
Boitier.arriere.decalcomanie
Hautbois.bourdon.medium
Bourdon.medium.bagues
Bourdon.mediuem.bagues.2
Bourdon.medium.extremite
Bourdon.medium.bague
Grand.bourdon.souche
Grand.bourdon.bagues
Grand.bourdon.bagues
Grand.bourdon.bague
Grand.bourdon.coulisse
Grand.boiurdon.extremite
Grand.boiurdon.extremite.2
Grand.boiurdon.extremite.3
Grand.boiurdon.extremite.4
Petit.bourdon.bouchon.2
Soufflet
Soufflet.dessous
Soufflet.dessus
Soufflet.losanges
Soufflet.reparation
Soufflet.plis
Soufflet.decalcomanies
Soufflet.decalcomanie.1
Soufflet.decalcomanie.2
Soufflet.decalcomanie.3
Prise.d’air
Sortie.d’air
Sortie.d’air.2
Sortie.d’air.3
Marcque.bechonnet.1
Marque.bechonnet.2
Marque.bechonnet.3
Cette cornemuse a été fabriquée par Joseph Béchonnet à Effiat (63) en 1871. La date est attestée par une étiquette autographe collée à l’intérieur du soufflet. Cet instrument témoigne de la perfection et de la richesse du décor d’une partie des instruments fabriqués par ce sabotier-fabricant de cornemuse en activité de 1850 à 1900 à la limite de l’Allier et du Puy-de-Dôme.
Cet instrument est caractérisé par l’emploi d’ébène, de nacre et d’ivoire, et de décalcomanies d’origine germanique. Le hautbois et les trois bourdons, très décorés, présentent des incrustations d’ivoire en forme de dents de scie, proches des décorations de queues de billard du XVIIIe.
Le boîtier arbore une fleur en pot et des coquilles Saint-Jacques de nacre, et le soufflet à plis, peint aux mêmes teintes que les vielles produites à Jenzat, est décoré de décalcomanies représentant des scènes burlesques. L’arrière du boîtier présente une décalcomanie représentant une belle aristocrate malicieusement orientée vers le musicien, et cachée du public.
L’instrument est équipé d’un soufflet à plis très semblable à celui qui équipait les cornemuses baroques, et le troisième petit bourdon, dissimulé derrière le boîtier, donne une note à l’unisson de la note fondamentale du hautbois.
Enfin, l’instrument comporte trois signatures différentes du facteur, sur le soufflet, sur l’avant du boîtier, et sur le côté.
Trouvez des informations sur l’histoire de Joseph Béchonnet à Éffiat dans l’ouvrage : "La tradition de cornemuse en Basse-Auvergne et Sud-Bourbonnais", Jean-François Chassaing, Éditions Ipomées, 1982.