L'ensemble La Feuille à l'envers propose un répertoire de chansons coquines (mais pas grivoises), des répertoires traditionnels ou des chansons de fin de banquet composées du XIXe siècle aux années 1950. Sandrine Cormery, Évelyne Girardon, Patick Raffin et Jean Blanchard  mèlent leur voix dans ce bouquet de métaphores et( de sous-entendus.

Musette de Joseph Béchonnet

Vue.generale

Boitier

Boitier.2

Boitier.detail

Boitier.fleur.en.pot

Boitier.feuilles.et.fleur

Boitier.coquilles

Boitier.fleur

Petit.bourdon.bouchon

Petit.bourdon

Boitier.arriere.decalcomanie

Boitier.arriere.decalcomanie

Hautbois.bourdon.medium

Bourdon.medium.bagues

Bourdon.mediuem.bagues.2

Bourdon.medium.extremite

Bourdon.medium.bague

Grand.bourdon.souche

Grand.bourdon.bagues

Grand.bourdon.bagues

Grand.bourdon.bague

Grand.bourdon.coulisse

Grand.boiurdon.extremite

Grand.boiurdon.extremite.2

Grand.boiurdon.extremite.3

Grand.boiurdon.extremite.4

Petit.bourdon.bouchon.2

Soufflet

Soufflet.dessous

Soufflet.dessus

Soufflet.losanges

Soufflet.reparation

Soufflet.plis

Soufflet.decalcomanies

Soufflet.decalcomanie.1

Soufflet.decalcomanie.2

Soufflet.decalcomanie.3

Prise.d’air

Sortie.d’air

Sortie.d’air.2

Sortie.d’air.3

Marcque.bechonnet.1

Marque.bechonnet.2

Marque.bechonnet.3

Cette cornemuse a été fabriquée par Joseph Béchonnet à Effiat (63) en 1871. La date est attestée par une étiquette autographe collée à l’intérieur du soufflet. Cet instrument témoigne de la perfection et de la richesse du décor d’une partie des instruments fabriqués par ce sabotier-fabricant de cornemuse en activité de 1850 à 1900 à la limite de l’Allier et du Puy-de-Dôme.

Cet instrument est caractérisé par l’emploi d’ébène, de nacre et d’ivoire, et de décalcomanies d’origine germanique. Le hautbois et les trois bourdons, très décorés, présentent des incrustations d’ivoire en forme de dents de scie, proches des décorations de queues de billard du XVIIIe.

Le boîtier arbore une fleur en pot et des coquilles Saint-Jacques de nacre, et le soufflet à plis, peint aux mêmes teintes que les vielles produites à Jenzat, est décoré de décalcomanies représentant des scènes burlesques. L’arrière du boîtier présente une décalcomanie représentant une belle aristocrate malicieusement orientée vers le musicien, et cachée du public.

L’instrument est équipé d’un soufflet à plis très semblable à celui qui équipait les cornemuses baroques, et le troisième petit bourdon, dissimulé derrière le boîtier, donne une note à l’unisson de la note fondamentale du hautbois.

Enfin, l’instrument comporte trois signatures différentes du facteur, sur le soufflet, sur l’avant du boîtier, et sur le côté.

Trouvez des informations sur l’histoire de Joseph Béchonnet à Éffiat dans l’ouvrage : "La tradition de cornemuse en Basse-Auvergne et Sud-Bourbonnais", Jean-François Chassaing, Éditions Ipomées, 1982.